Le Guggenmusik
Le Guggenmusik



Les groupes de guggenmusik sont des fanfares qui font de la musique avec des déguisements. Elles sont essentiellement suisses mais il existe quelques formations dans les pays limitrophes.
Les guggenmusiks (peut s'écrire aussi guggen, guggemusik, guggamusig, guggemusig, etc...) selon les cantons suisses allemands) sont des formations musicales pour la plupart composées, de cuivres (trompettes, trombones, euphoniums, sousaphones) et de percussions (batteries mobiles, grosses caisses, granits), et parfois, de lyres. Certains rajoutent des saxophones, des accessoires de percussions, ou autres ; certains n'ont pas d'euphoniums, ou pas de sousas, mais l'ensemble est de plus en plus registré.
Étymologie
Selon Claude Fieni, le mot Guggenmusik vient de « Gugge », cornet en papier ayant la forme de certains instruments à vent. On en trouvait déjà au début du siècle passé dans les villes de Lucerne et de Bâle. Ces cliques rencontrèrent un vif succès dans les années cinquante-soixante, et de nouvelles Guggen se formèrent en Suisse romande et au Tessin. Au-delà des frontières suisses, on en trouve au Liechtenstein, Allemagne, en Autriche, en France, et même en Angleterre.
Style et répertoire
Leur but est de jouer au cours de carnavals, en général assez fort, avec des sons expressifs et bien timbrés. Bien que parfois accusées d'être anti-musicales, certaines guggenmusiks sont des modèles de musicalité et d'arrangement. Le répertoire est composé de reprises de variétés, d'airs traditionnels ou modernes.
Les meilleures guggenmusiks jouent à peu près de cette façon : les trompettes divisées en deux ou trois parties avec beaucoup d'aigus, les trombones divisés eux aussi en deux ou trois parties rythmées et complètant l'harmonie. Les euphoniums jouent des contrechants ou des compléments harmoniques, ils peuvent aussi avoir des parties de chant afin de créer des jeux de nuances. Les souzas donnent l'harmonie en général et leur partie ressemble assez souvent à une partie de basse de variété. Les grosses caisses jouent des rythmes fixes sur une ou deux mesures et ressortent bien du groupe. Les batteries jouent une partie de variété améliorée avec beaucoup de rajouts souvent placés en équilibre et qui allègent la section rythmique. Les granits amènent une touche latino si nécessaire.
De plus en plus de guggen composent leurs propres morceaux ou du moins les arrange à leur sauce. Comme étoile des neiges, du ABBA, stand by me, Marguerite tous les grands classiques des répertoires de guggen romandes.
En suisse allemande les grosses formations n'ont pas de morceaux d'ensemble bien definis.
Tout est basé sur des jeux entre pupitres, on rencontre quelquefois un solo de trompette ou trombone au cours d'un morceau, mais ce n'est pas très courant.
Représentations
Les guggenmusiks sont principalement suisses et se produisent surtout dans leur pays ou dans les pays limitrophes (France, Belgique, Allemagne...). De plus en plus, des guggenmusiks participent à de grands événements à l'étranger comme par exemple les Jeux Olympiques de Turin en 2006, le carnaval de Martinique ou encore le Carnaval de Québec.
(Source: wikipedia.org - copyright les auteurs - article sous GFDL)
Glossaire
L'arrangement
En musique, l’arrangement est une activité annexe à la composition musicale, en tant qu'agrémentation d'un thème donné par l'utilisation d'une instrumentation plus étendue — orchestration — ou d'un réaménagement d'un morceau original dans un autre cadre.
Un arrangeur est le nom de la personne spécialisée dans la création d'arrangements. Dans la plupart des cas, un compositeur "classique" est aussi son propre arrangeur. De nos jours, les compositeurs de variétés créent la mélodie mais ont rarement la compétence technique que réclame un arrangement. Cependant, avec le développement du home studio, ils peuvent ébaucher quelques idées au moyen des synthétiseurs et orienter la couleur à donner à un morceau. Mais l'arrangement final, très technique, devra être confié à l'arrangeur.
Période classique
L'harmonie
Dans son sens le plus large, le mot harmonie désigne traditionnellement une des quatre composantes de la musique — les trois autres étant le rythme, la mélodie et le timbre.
L'harmonie relève de l'utilisation délibérée de fréquences simultanées, dans la perspective d'apporter relief et profondeur au chant ou au jeu instrumental : elle représente donc l'aspect vertical de la musique, tandis que la mélodie en représente l'aspect horizontal.
Les harmoniques d'un son
Un son est une onde caractérisée physiquement par sa fréquence de vibration ; elle se mesure en Hertz (en nombre de vibrations par seconde). Par exemple, le « la3 » (ou A3) possède une fréquence de 440 Hz. Plus la fréquence est élevée, plus le son est aigu. À hauteurs (donc fréquences) identiques, les sons émis par deux instruments différents (par exemple un violon et une flûte) ne résonnent pas de la même manière. Chacun se caractérise par ce qu’on appelle son timbre qui permet de l’identifier, traduction du fait qu’aucun son naturel n’est réellement simple : il résulte de la combinaison d’un son principal, ou fondamental, qui fixe la fréquence perçue par l’oreille et d’un grand nombre de ses harmoniques dont les pondérations relatives déterminent, précisément, son timbre.
Pupitre
Un support pour la partition
Au milieu du Moyen Âge, dès que la musique occidentale savante a systématisé l'usage de la notation, le pupitre a désigné un meuble servant à soutenir une partition, afin d'en permettre la lecture.
Le poste du chef d'orchestre
"Le" pupitre peut métaphoriquement désigner la place du chef d'orchestre. Ainsi, à la radio, le commentateur appellera parfois le chef d'orchestre par l'expression : « l'orchestre X, avec Y au pupitre ».
Un groupe de musiciens
Dans un ensemble musical, un pupitre désigne un groupe de musiciens exécutant la même partie, comme les ténors dans une chorale ou les deuxièmes violons dans un orchestre symphonique, mais il dénomme aussi un ensemble d'instruments appartenant à la même famille, les bois d'un orchestre d'harmonie ou les cuivres d'un big band.
Le rythme
Le rythme est, en musique, ce qui détermine la durée des notes les unes par rapport aux autres. Le rythme, la mélodie, le tempo et la nuance sont les quatre principaux éléments factuels permettant de caractériser une phrase musicale donnée.
John Philip Sousa
John Philip Sousa (6 novembre 1854 – 6 mars 1932) était un compositeur américain.
Il était également chef d'orchestre, composa de nombreuses et célèbres marches militaires (Stars and Stripes Forever, High School Cadets, Semper Fidelis, The Washington Post March, King Cotton, El Capitan…).
Il donna son nom à une variété de tuba populaire dans les fanfares, le Jazz Nouvelle-Orléans, le sousaphone, à grand pavillon dirigé vers l'avant et dominant l'orchestre.
Le tempo
Dans le solfège, le tempo — au pluriel : des « tempos » et non des tempi, seul pluriel français valide, selon Grevisse — est l'allure (la rapidité relative, la vitesse, ou encore, le mouvement) d'exécution d'une œuvre musicale. C'est ainsi qu'un tempo rapide détermine des temps courts, tandis qu'un tempo lent détermine des temps longs. « Temps » et « tempo » renvoient au même phénomène sous des éclairages différents.
En italien, tempo signifie « temps », mais, en musique, il convient de distinguer le « tempo » du « temps », même si l'un et l'autre sont étroitement liés.
Le récitatif (très employé dans les opéras) est l'exemple même de composition musicale dénuée de tout tempo. Dans un récitatif, les valeurs musicales ne sont qu'indicatives, et l'interprète doit essayer avant tout d'imiter le rythme libre du langage parlé.