Le piccolo
Le Piccolo


Le piccolo est un instrument de musique à vent, plus précisément un bois appartenant à la famille de la flûte traversière. Il est également appelé "petite flûte".
Beaucoup plus petit que la grande flûte il fait à peu près la moitié de sa taille il a à peu près la même étendue, sauf qu'il ne peut jouer ni le do ni le do# grave, et il sonne à l'octave supérieure. En revanche, il n'est constitué que de deux sections : la tête et le corps, et il est fait de bois (en ébène le plus souvent, mais aussi en buis), de métal (argent, maillechort), ou de résine pour les modèles d'étude. Il est devenu populaire il y a environ 200 ans.
Il est d'usage d'écrire les parties de piccolo à l'octave inférieure, afin de conserver une correspondance doigtés/sons écrits identique à celle de la grande flûte. Le piccolo en ut n'est toutefois pas qualifié d'instrument transpositeur, car ce changement d'octave n'entraîne pas de transposition de tonalité. Ce n'est pas le cas pour le piccolo en ré : les sons produits sont, pour ce dernier, plus aigus d'une octave et un demi-ton diatonique que les sons écrits.
C'est l'instrument le plus aigu de l'orchestre symphonique, et son timbre, particulièrement pénétrant, le rend bien audible au-dessus d'un tutti.
On peut parfois le confondre avec le fifre (qui en est l'ancêtre sans clé ou à une seule clé), ce qui s'explique par l'aspect et le jeu très semblable des deux instruments.
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Glossaire
Echelle diatonique
Une échelle diatonique est une échelle musicale dite heptatonique, composée de 7 degrés dont 5 tons et 2 demi-tons.
Ce type d'échelle est à la base de la musique occidentale. Il est possible, au moyen d'altérations, d'ajouter à l'échelle diatonique un certain nombre de notes intermédiaires, placées à peu près au milieu de chaque ton diatonique. Dans ce cas, l'échelle ainsi amplifiée, prend le nom d'échelle chromatique. La fréquence exacte de ces notes intermédiaires peut poser des problèmes d'accord : le système dit « du tempérament égal » permet de simplifier l'échelle chromatique de référence.
L'harmonie
Dans son sens le plus large, le mot harmonie désigne traditionnellement une des quatre composantes de la musique — les trois autres étant le rythme, la mélodie et le timbre.
L'harmonie relève de l'utilisation délibérée de fréquences simultanées, dans la perspective d'apporter relief et profondeur au chant ou au jeu instrumental : elle représente donc l'aspect vertical de la musique, tandis que la mélodie en représente l'aspect horizontal.
L'octave en musique
L'éthymologie du mot octave vient de la musique : il faut huit notes pour avoir une fréquence deux fois plus haute.
En effet, pour jouer un la au diapason, il faut produire une fréquence de 440 Hz ; pour jouer un la une octave au-dessus, il faut produire une fréquence de 880 Hz, c'est-à-dire, exactement le double.
En musique, une octave est l’intervalle séparant deux sons dont la fréquence fondamentale de l'un vaut le double de la fréquence de l'autre. Divisée en plusieurs sous-intervalles, elle permet de définir les gammes.
L'orchestre symphonique
Un orchestre symphonique est un ensemble musical formé des quatre familles d'instruments : cordes, bois, cuivres et percussions.
Il est issu de l'orchestre à cordes de la période baroque qui progressivement s'est étoffé de hautbois, de bassons, parfois de cors, de trompettes, et de timbales.
La période classique avec Gossec, Haydn ou Mozart voit souvent les vents s'architecturer par deux (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes).
Les pupitres de la période romantique s'ordonnancent plutôt par trois avec l'ajout plus ou moins systématique d'instruments comme le piccolo, le cor anglais, la clarinette basse, les saxophones, le contrebasson, les trombones ou le tuba.
C'est aussi la période qui connaît la grande évolution des percussions.
Au début du XXe siècle, l'orchestre symphonique peut être de grande taille, généralement, plus de quatre-vingt musiciens, l'effectif dépassant parfois la centaine d'instrumentistes.
Depuis la fin du XVIIe siècle, sa principale fonction est dédiée à l'exécution, dans les salles de concert, d'œuvres symphoniques ou concertantes, profanes ou sacrées.
Cette formation est également utilisée pour l'accompagnement en fosse, dans les salles d'opéra, des représentations d'art lyrique ou chorégraphique.
Les compositeurs de musiques de film, héritières des musiques de scène, utilisent eux-aussi toutes les ressources musicales et expressives de l'orchestre symphonique.
Le tempo
Dans le solfège, le tempo — au pluriel : des « tempos » et non des tempi, seul pluriel français valide, selon Grevisse — est l'allure (la rapidité relative, la vitesse, ou encore, le mouvement) d'exécution d'une œuvre musicale. C'est ainsi qu'un tempo rapide détermine des temps courts, tandis qu'un tempo lent détermine des temps longs. « Temps » et « tempo » renvoient au même phénomène sous des éclairages différents.
En italien, tempo signifie « temps », mais, en musique, il convient de distinguer le « tempo » du « temps », même si l'un et l'autre sont étroitement liés.
Le récitatif (très employé dans les opéras) est l'exemple même de composition musicale dénuée de tout tempo. Dans un récitatif, les valeurs musicales ne sont qu'indicatives, et l'interprète doit essayer avant tout d'imiter le rythme libre du langage parlé.
La tonalité
Dans la musique occidentale, le mot tonalité désigne une échelle musicale appartenant au système tonal.
- Pris dans un sens large, le mot « tonalité » peut désigner le système tonal dans son ensemble.
- Le mot peut également revêtir le sens de hauteur, de son fondamental, pour certains instruments.
- Le mot ton peut être employé comme synonyme de tonalité.
Une tonalité se définit comme l'ensemble des intervalles, aussi bien mélodiques qu'harmoniques, entre les degrés hiérarchisés d'une échelle donnée par rapport à son degré fondamental, appelé tonique. Une tonalité est donc caractérisée à la fois par sa tonique et par son mode.
Toute tonalité est construite à partir de l'échelle diatonique.
La tonalité, c'est également un moyen de situer un instrument de musique par rapport au do de référence.
La flûte, le violon ou le piano sont en ut, c’est-à-dire que lorsque le do est joué, on entend réellement do. La trompette en si bémol fait entendre réellement un si bémol lorsqu'elle joue un do. Le cor (en fa) fait entendre un fa lorsqu'il joue un do.
La tonalité est très importante car elle va permettre de transposer ou transcrire les partitions en ut dans les tonalités des instruments aux tonalités différentes.
Quelques instruments et leur tonalité:
- Ut: Piano, instruments à cordes, flûtes et piccolo, hautbois, basson, trompette en ut, trombones, tuba, tuba basse.
- Ré bémol: les anciens piccolos.
- Ré: trompette en ré.
- Mi bémol: saxophone alto et baryton, petit bugle, cor en mi bémol, alto (petit tuba), petite clarinette, tuba basse.
- Fa: Cor.
- Sol: Trompette en sol.
- La: Hautbois d'amour, trompette en la.
- Si bémol: Saxophone soprano, ténor, tuba (euphonium et baryton), trompette en si bémol, bugle, clarinette, tuba basse (bombardon).