Point de prolongation
Point de prolongation
Dans le solfège, le point de prolongation est un signe, placé après une figure de note ou de silence, permettant de prolonger la durée de cette figure d'une manière précise et quantifiable †à la différence du point d'orgue.
- Depuis environ 1750, la durée du point de prolongation est toujours égale à la moitié de la valeur précédente que celle-ci soit une figure, ou bien un autre point. C'est ainsi qu'on peut distinguer : le point ordinaire simplement appelé « point » , le double point et le triple point.
- Avant cette époque, il arrive que le point de prolongation indique qu'il faut prolonger la note qui le porte de la durée nécessaire pour remplir le temps ou la mesure jusqu'à la note courte suivante. On n'utilise alors pas de double ni de triple point. Ceci met en évidence le fait que la notation de la musique et notamment du rythme n'est pas conçue à l'origine comme une suite de notes, mais comme une suite de figures rythmico-mélodiques comprenant chacune une ou plusieurs notes (voir neumes).
- Il ne faut pas confondre le point de prolongation toujours placé après une figure avec le point indiquant le staccato qui lui, se trouve au-dessus ou au-dessous d'une figure de note.
- Lorsque le point suit une figure de note, il doit être analysé comme une durée s'additionnant à la valeur précédente au moyen d'une liaison de prolongation.
Point
Placé après une figure, le point augmente celle-ci de la moitié de sa durée.
- Equivalence des valeurs pointées :
- De ce qui précède nous pouvons déduire que toute valeur pointée vaut le double de la valeur pointée inférieure, et la moitié de la valeur pointée supérieure.
- Valeur relative des figures de notes pointées :
- Valeur relative des figures de silences pointés :
Double point
Placé après une figure, le double point augmente celle-ci des trois quarts de sa durée.
- Equivalence des valeurs doublement pointées :
- Ainsi qu'on l'a vu, le second point est au premier ce que le premier est à la figure initiale : l'équivalent de la moitié de la valeur qui précède.
Triple point
Toujours selon le même principe, placé après une figure, le triple point augmente celle-ci des sept huitièmes de sa valeur. Le triple point est très peu utilisé.
(Source: wikipedia.org - copyright les auteurs - article sous GFDL)
Glossaire
L'harmonie
Dans son sens le plus large, le mot harmonie désigne traditionnellement une des quatre composantes de la musique — les trois autres étant le rythme, la mélodie et le timbre.
L'harmonie relève de l'utilisation délibérée de fréquences simultanées, dans la perspective d'apporter relief et profondeur au chant ou au jeu instrumental : elle représente donc l'aspect vertical de la musique, tandis que la mélodie en représente l'aspect horizontal.
Les neumes
On appelle neumes (du grec νεύμα neuma, signe, ou altération du grec πνεύμα pneuma, souffle) les signes de la notation musicale qui furent en usage à partir du VIIIe siècle et durant tout le Moyen Âge, jusqu'à la généralisation de la portée moderne à cinq lignes. La notation neumatique carrée sur les portées à quatre lignes reste utilisée dans les éditions modernes de plain-chant, c’est-à-dire essentiellement le chant grégorien.
Le neume transcrit une formule mélodique et rythmique appliquées à une syllabe (une même syllabe pouvant recevoir plusieurs neumes, dans le chant mélismatique). Contrairement à l'approche moderne, l'élément de base pour le chant grégorien (que ce soit pour son analyse ou son interprétation) n'est pas la note de musique, mais le neume.
Le rythme
Le rythme est, en musique, ce qui détermine la durée des notes les unes par rapport aux autres. Le rythme, la mélodie, le tempo et la nuance sont les quatre principaux éléments factuels permettant de caractériser une phrase musicale donnée.
Le solfège
Dans la musique occidentale, le solfège (ou formation musicale) est l'étude des éléments permettant de lire, écrire, jouer ou chanter une partition. Le but ultime du solfège est de pouvoir entendre une œuvre musicale, son orchestration et son interprétation, sans autre support que son audition intérieure.
Le tempo
Dans le solfège, le tempo — au pluriel : des « tempos » et non des tempi, seul pluriel français valide, selon Grevisse — est l'allure (la rapidité relative, la vitesse, ou encore, le mouvement) d'exécution d'une œuvre musicale. C'est ainsi qu'un tempo rapide détermine des temps courts, tandis qu'un tempo lent détermine des temps longs. « Temps » et « tempo » renvoient au même phénomène sous des éclairages différents.
En italien, tempo signifie « temps », mais, en musique, il convient de distinguer le « tempo » du « temps », même si l'un et l'autre sont étroitement liés.
Le récitatif (très employé dans les opéras) est l'exemple même de composition musicale dénuée de tout tempo. Dans un récitatif, les valeurs musicales ne sont qu'indicatives, et l'interprète doit essayer avant tout d'imiter le rythme libre du langage parlé.