Dans le solfège, le mot armure ou armature désigne un ensemble d'altérations réunies à la clé, composé, soit exclusivement de dièses, soit exclusivement de bémols en dehors du cas particulier constitué par le changement d'armure.
Alors que l'effet d'une altération accidentelle s'exerce sur toute note de même nom et de même hauteur durant la mesure où elle est placée, l'effet d'une altération constitutive est permanent : durant toute la portée, il s'exerce sur toutes les notes de même nom même de hauteur différente sauf bien sûr, si entre temps intervient un changement d'armure, ou plus simplement, une altération accidentelle modifiant la hauteur des notes concernées.
Les altérations constitutives ont pour fonction de transposer l'échelle diatonique naturelle. C'est ainsi que, quelle que soit l'armure, on trouvera toujours dans chaque octave, « deux demi-tons diatoniques isolés encadrant alternativement deux et trois tons ».
Tout comme le chiffrage de la mesure, ou tout comme la clé, l'armure peut être modifiée dans le cours d'un morceau. Ceci a pour nom : changement d'armure. Dans le cas d'un changement d'armure, l'ensemble des altérations constitutives peut contenir des bécarres. Un changement d'armure peut se produire à l'occasion d'une modulation.
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Une échelle diatonique est une échelle musicale dite heptatonique, composée de 7 degrés dont 5 tons et 2 demi-tons.
Ce type d'échelle est à la base de la musique occidentale. Il est possible, au moyen d'altérations, d'ajouter à l'échelle diatonique un certain nombre de notes intermédiaires, placées à peu près au milieu de chaque ton diatonique. Dans ce cas, l'échelle ainsi amplifiée, prend le nom d'échelle chromatique. La fréquence exacte de ces notes intermédiaires peut poser des problèmes d'accord : le système dit « du tempérament égal » permet de simplifier l'échelle chromatique de référence.
Dans la musique, une gamme est l'ensemble des notes que peut utiliser une mélodie, ou que joue un instrument.
Pour représenter cet ensemble et discuter de la tonalité, c'est-à-dire des rapports structurels entre notes, elle est représentée conventionnellement par la succession des différentes notes d'une échelle, sur l'étendue d'une octave, les notes émises dans les octaves supérieures ou inférieures étant représentées par leur homonymes dans l'octave de référence.
Dans la musique occidentale, trois types de gammes particulières ont connu, avec leurs éventuelles variantes, une fortune importante :
Elles constituent d'ailleurs entre elles des systèmes musicaux suffisamment voisins (soit 12 demi-tons par octave) pour permettre d'exécuter une œuvre musicale dans l'un quelconque de ces systèmes sans la déformer de façon trop sensible.
En harmonie tonale, une modulation désigne un changement de mode, sans interruption du discours musical. Par extension, elle désigne aussi :
C'est une des caractéristiques de la musique tonale que de pouvoir traverser successivement des tonalités différentes au cours d'un même morceau.
Pour qu'il y ait véritablement modulation, il faut qu'il y ait au moins deux accords appartenant à la nouvelle tonalité : un accord de dominante suivi d'un accord de tonique, autrement dit, une cadence parfaite dans la nouvelle tonalité. S'il n'y a qu'un accord étranger à la tonalité initiale, il n'y a pas modulation, mais un simple emprunt.
Les problèmes posés par la modulation sont un peu analogues à ceux posés par la transposition et sont fortement affectés par le type de gamme utilisée.
L'éthymologie du mot octave vient de la musique : il faut huit notes pour avoir une fréquence deux fois plus haute.
En effet, pour jouer un la au diapason, il faut produire une fréquence de 440 Hz ; pour jouer un la une octave au-dessus, il faut produire une fréquence de 880 Hz, c'est-à-dire, exactement le double.
En musique, une octave est l’intervalle séparant deux sons dont la fréquence fondamentale de l'un vaut le double de la fréquence de l'autre. Divisée en plusieurs sous-intervalles, elle permet de définir les gammes.
Dans la musique occidentale, le solfège (ou formation musicale) est l'étude des éléments permettant de lire, écrire, jouer ou chanter une partition. Le but ultime du solfège est de pouvoir entendre une œuvre musicale, son orchestration et son interprétation, sans autre support que son audition intérieure.
Dans la musique occidentale, le mot tonalité désigne une échelle musicale appartenant au système tonal.
Une tonalité se définit comme l'ensemble des intervalles, aussi bien mélodiques qu'harmoniques, entre les degrés hiérarchisés d'une échelle donnée par rapport à son degré fondamental, appelé tonique. Une tonalité est donc caractérisée à la fois par sa tonique et par son mode.
Toute tonalité est construite à partir de l'échelle diatonique.
La tonalité, c'est également un moyen de situer un instrument de musique par rapport au do de référence.
La flûte, le violon ou le piano sont en ut, c’est-à-dire que lorsque le do est joué, on entend réellement do. La trompette en si bémol fait entendre réellement un si bémol lorsqu'elle joue un do. Le cor (en fa) fait entendre un fa lorsqu'il joue un do.
La tonalité est très importante car elle va permettre de transposer ou transcrire les partitions en ut dans les tonalités des instruments aux tonalités différentes.
Quelques instruments et leur tonalité:
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